Comment tuer un dragon : le récit épique d'une mort annoncée

Arrivés au petit village de Kynesgrove, notre groupe fut alertés par des villageois affolés.
"Un dragon ! un dragon ! Là-haut, sur la montagne !" criaient-ils en courant dans tous les sens.
Alors nous traversâmes le village pour nous rapprocher discrètement de la montagne.
Malgré les gros flocons de neige, on pouvait distinctement apercevoir la grosse forme noire du dragon se détacher dans le ciel d'acier.

Il volait en rond autour d'un étrange faisceau énergétique semblant venir des entrailles de la terre. Il ne se préparait pas à l'attaque comme le font généralement les autres dragons, mais avait plutôt l'air de chercher quelque chose. Et il était plus gros que ceux que j'avais rencontré auparavant.
Heureusement, j'avais mes fidèles compagnons, Jenassa, elfe noire mercenaire recrutée pour une poignée de pièces mais dont la loyauté m'était acquise



Et mon Atronach invoqué, fruit de mes recherches dans la magie du feu et de la destruction :




Nous nous approchâmes discrètement afin d'observer la créature...

L'ombre d'un rocher nous offrit un poste d'observation à peu près raisonnable. Le dragon cessa pourtant de tournoyer et s'immobilisa soudain. Mais pas parce qu'il nous avait repéré, il se mit à parler en langue draconique, et plus étrange encore, une seconde voix lui répondit !

Et soudain, le second dragon sortit de terre. Il n'était qu'un tas d'ossements mus par une énergie inconnue, et enfin, lorsque le grand dragon l'appella, sa chair et ses écailles se régénérèrent aussitôt.
Il prit lui aussi son envol comme s'il n'avait pas été mort une dizaine de minutes plus tôt, et tournoya à son tour dans le ciel, le dragon noir repartant sans doute fouetter d'autres espèces de type féline.
Mais Salokhnir, car c'était là son nom, avait flairé notre présence et ne fut guère ravi de nous trouver là, dépourvu par ailleurs d'invitations à sa resurrection.
"Dovahkiin, tu ne mérites pas de porter le nom de Dovah" menaca-t-il en langue de Bordeciel
Il prit son essor et fondit sur nous tandis que je pris mon arc et fonça sur lui.
Par bonheur, la neige avait cessé de tomber.

Partout ou vous alliez, le dragon tentait de vous innonder de ses flammes glacées


Mais quelques unes de mes flèches enflammées firent mouche et il fut bientôt contraint de se poser


Je dégainais ma masse elfique aux propriétés magiques.

Le combat fut acharné mais la bête faiblit sous les assauts répétés...

Jusqu'à ce qu'enfin, je grimpe sur sa tête et lui porte le coup de grâce


Vaincu, sa puissance et son âme le quittèrent pour rejoindre mon corps et il ne resta de Salokhnir que de vieux débris d'os.




Moralité : quoi de lui fut déchiré ? sa race.