GloriogéNAOsis - Aventure et Pyk

Voilà, ici ça sera ma partie.

Profitant du passage providentiel d'une galère d'esclaves Naoussienne passant aux abords de l'îlot ou il avait échoué, Pyk avait réussi à négocier son retour sur le continent en échange de quelques travaux physiques et d'une petite part de son butin, cachant ingénieusement le reste dans son sac au milieu de ses quelques guenilles recouvertes de sable et de boue.

En débarquant, les effluves de pain chaud et de viande rôtie montant des échoppes de la ville l'assaillirent et il décida de la meilleure façon d'écouler son trésor en dégustant une tranche de blourgz aux petits oignons.

Revigoré par son repas, il se dirigea en direction de la rivière afin de nettoyer le fruit de ses péripéties : le trésor d'Urkam Pied-de-Bois, ou du moins une partie de celui-ci, qu'il avait arraché des griffes d'une tribus d'infernaux de l'île de Parydnem avant de s'échouer piteusement sur les récifs en tentant d'échapper aux effroyables tornades qui faisaient rage.
Au milieu de quelques pierres précieuses rutilantes, un objet d'apparence inhabituelle attira son attention : il était couvert d'or et de bois et, lorsqu'il le nettoya, il sentit une légère chaleur s'en dégager. "Cet objet devrait me rapporter un beau paque"t, pensa Pyk, "mais je l'aime bien : peut-être que je pourrai le garder en souvenir de ce tumultueux voyage."



Pyk va-t-il garder l'objet ? Toulout !

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Il s'aventura sur le port, le lieu idéal pour être au fait de toutes les rumeurs qui se colportaient par delà les mers. Il demanda a tous s'ils connaissaient les erudits funestes mais tous les marchands et capitaines peuplant le port semblaient ne jamais avoir entendu ce nom. A force d'agacement, il en fit la description a un marin occupé à briquer le pont qui lui répondit avec un fort accent de la mer sudienne "Bateau de Karzak, vieux monsieur barbe couleur". Et de lui indiquer d'un grand signe de main la direction dudit batiment. Pyk connaissait le navire de Karzak et n'eut aucune peine à le trouver. A son approche, il remarqua une foule massée autour du pont. Se faufilant entre les badauds, il decouvrit ce qu'ils regardaient tous : un erudit funeste en chair et en os, enfermé a double tour dans une cage de bois vyrzien, rendant la cage totalement impermeable a la magie.
A ses cotés se pavanait Karzak, claironnant a propos de ses recits de guerre et de comment il avait capturé le malheureux, et ses futurs plans d'en faire son esclave personnel.
L'erudit, lui, caressait sa barbe d'un air imperturbable.

Pyk va t il reussir a obtenir les reponses qu il desire ?

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Toulout !

Nombre aléatoire (1,6) : 6

"Tiens, mais c'est ce bon vieux Pyk !" l'interpelle Karzak lorsqu'il entre dans sa cabine, les jambes affalées sur un repose pied de soie, "tu viens finalement accepter de faire partie de mon équipage ?"
"Non" répondit Pyk, "mais j'aimerais bien m'entretenir un moment avec ton prisonnier."
"Ah, alors tu es venu voir l'Erudit toi aussi ! Joli coup hein ? Tu peux le voir mais je te préviens, il n'a pas daigné dire un mot depuis qu'on lui a mis la main dessus. Je ne suis même pas sûr qu'il parle notre langue, ce foutu pèlerin ! Mais bon, il attire les badauds et pendant ce temps-là, mes petits gars peuvent leur faire les poches, hohoho. Je vais t'accompagner dans la soute, on est en train de lui donner son repas."
En guise de repas, une maigre soupe de champignons et de légumes attendait l'érudit qui ne daignait pourtant même pas poser les yeux sur sa pitance. Arrivés à la porte, Pyk demanda :
"J'aimerais le voir seul à seul."
"J'suis dans un bon jour, et j'ai confiance... Mais pas d'entourloupes, hein !" lui dit Kazak en s'éloignant, le laissant seul dans la pièce avec le barbu.

L'érudit répondra-t-il aux questions de Pyk concernant l'objet ?

Touloulout !

Nombre aléatoire (1,6) : 6

De longues minutes plus tard, c'est avec un visage mi-souriant mi-inquiet que ressortit Pyk de son entrevue avec l’Érudit.
Certes, le vieil homme avait fini par tout lui raconter dans les moindres détails, mais envisager de retrouver l'objet qui se trouvait, d'après lui, à plus de cent lieues d'ici, ne serait pas une tâche aisée. Si seulement l'érudit pouvait l'accompagner... Mais il n'était pas sans savoir que Karzak ne s'en séparerait pas, à moins de payer le prix fort, ou de carrément le lui dérober...
Allongé à l'ombre d'un palmier, il hésitait à reprendre la route, même si l'Objet en valait largement la chandelle : il devrait parcourir la fameuse forêt de Paluzah, foyer de bien connus homarbres, mais aussi trouver un moyen de contourner la ville d'Yskor, dont il s'était fait bannir pour une sombre histoire de bagarre dans une auberge suite à une partie de dés qui avait mal tourné. Sa prudence lui soufflait qu'il aurait tout intérêt à s'offrir les services d'un guide ou de quelque mercenaire, car bien que se déplaçant lui-même avec la plus grande aisance sur l'eau, la navigation terrestre lui était nettement moins naturelle.
Car autant la déesse des courants, Shaloah, était fiable et prévisible, sa soeur Braloah, déesse des reliefs et de roches, ne cessait d'exercer son courroux sur toutes les terres de la région, si bien qu'un terrain plat hier pouvait très bien se transformer en à pic le lendemain.

Il repensait à ce qu'avait dit l'érudit dont il avait obtenu la bénédiction et enfouit la main dans sa poche, renfermant le petit papier sur lequel était noté la formule que lui avait appris le vieux.
"Si tu as un problème un jour, ceci t'aidera" avait-il murmuré avant d'inscrire d'une main faible et tremblantes les mots "Onub viz damatam". Pyk ne savait trop que faire de cela, mais vu les déconvenues dont il avait été victime, il avait appris une bonne chose : tout était toujours bon à prendre.

Pyk va-t-il repartir à la recherche de l'objet ?

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Affublé d'une fausse moustache et d'une grossière robe de bure, Pyk traversa la ville et entra dans la grande Chapelle d'Yskor. Il avait soigneusement évité "Le Chandron", lieu ou s'étaient passés les incidents malencontreux qui l'avaient obligé à fuir et où trônait toujours, au dessus d'une tête de krakoss empaillée, son portrait accompagné qu'une dizaine d'autres avec la mention "Recherchés - La maison offre récompense".
Les serviteurs d'Yskor étant réputés être la réincarnation du dieu Magnoum, ils portaient tous la moustache rituelle et l'arrivée de Pyk passa inaperçue.
Les moines étant de grands évangélisateurs, ils en savaient longs sur les manières de voyager.
"Je souhaiterais aller évangéliser les homarbres", commança Pyk à l'attention d'un jeune et élégant homme d'église, "savez-vous ou je pourrais trouver un guide ?"
L'homme lui répondit en se lissant la moustache "Oh, c'est simple, allez sur le marché et demandez Bonvert, il est très compétent."
Pyk, voulant rivaliser avec la classe son interlocuteur, caressa également sa moustache qui n'était malheureusement pas aussi bien fixée que la sienne...

Pyk va-t-il sortir indemne de cette chapelle ?